La vue
Je me tiens au bord du balcon
Et j’y suis pris d’un frisson
Cette ville, là en contrebas,
Jamais elle ne s’arrêtera
Malgré le séisme des pas,
Ce fracas sonore, brouhaha,
Des vagues de véhicules
Qui dans chaque rue pullulent.
C’est le sang de notre cité,
Avec ses artères, ses cafés,
Où l’on vient pour s’oxygéner,
Racheter notre liberté.
Bien qu’on se tue à petit feu,
On reste poussés par nos vœux.
Quels étaient-ils? Je ne sais plus.
Aujourd’hui, je regarde la vue.
-Besson Nicolas