Lettre Hebdomadaire
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◀ Edito

Raclette review :D

Salut! Ayant participé à une fantastique soirée raclette ce week-end, je me devais de partager quelques-unes de mes expériences gastrono-culinato-gustatives.

J’ai pu essayer beaucoup de choses, en voici un Top 7!

NUMERO 7 : PATATA CON RACLETTE

Le classique. Le problème, c’est le timing! Il faut que la pomme de terre ne soit pas trop chaude, et que la raclette soit immédiatement sortie du poêlon pour couler abondamment sur l’immense corps charnu assoiffé de désir du tubercule amidonné, l’enveloppant tendrement afin de sublimer ses arômes patatoïdiaques. Il sera nécessaire de la couper en deux morceaux pour pouvoir n’en faire qu’une large et ambitieuse bouchée.

NUMERO 6 : RACLETTE CON PATATA

Les rôles s’inversent! Cette fois-ci, c’est bien la raclette qui ressortira dans votre palais expérimenté, habillant intégralement un morceau noble et raisonnable de PATATE qui ouvrira la marche royale au fond de votre gosier concupiscent. Le bon goût fromagé de cette lave qui se solidifie épousera votre langue curieuse, qui cherchera la chair juteuse du féculent au travers de ce majestueux manteau lacté.

NUMERO 49 : JAMÓN CON RACLETTE

C’est une histoire… à sens unique. La raclette ne peut prétendre à une apothéose en ne prenant appui que sur un petit morceau de charcuterie. Cependant, tel un coulis de caramel sur une montagne d’authentiques crêpes bretonnes, quand le rui de grand cru en fusion vient humidifier la prairie de jambon cuit, préalablement frappée du zénith de la plaque à induction, ces saveurs vont rendront ivres de paix et d’amours d’ambroisie aphrodisiaques.

NUMERO 22 : RACLETTE CON RACLETTE

Sont-ce des amours monotones qui se profilent à l’horizon de la grasse gourmandise? Mange-je une boue lipidique, calcique de purs plaisirs innocemment coupables? Malheureusement, mon bonheur ne peut guère plus se réduire à autant de modeste simplicité. Tant de volupté dans sa véritable nature, un velouté dont la connexité est mise à l’épreuve par les terrrrrrrifiantes dents du prolongement de sa main droite, cette sensualité buccale immémoriale… À méditer en attendant les temps géologiques séparant les pléthores de passage du 91.06.

NUMERO 1 : ¡¡¡¡ DIABOLO DE RACLETTE !!!!

Quelle tragique reconstruction! que celle de la malheureuse rencontre impliquant la plus festive des spécialités fromagères et la gazeuse grincheuse, boisson sucrée qui, comme la plus sombre des drogues, vous transcende vers des fantasmes de philtres au doux goût de soda. Bon, le fromage a pris tout le goût de la limonade, et en plus, il s’est solidifié en un fébrile instant. Le réactif limitant fut la boisson, qui n’en ressortit point indemne. Ne refaites pas ça. Je vous observe. Je suis là.