Lettre Hebdomadaire
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◀ Edito

Tedrhuyagonall analyse ses parties d'échecs #4

tags: echecs

Aperçu

Image : Coup n°18

Comment punir le fait que le roi noir soit au centre ?

Rebonjour à tout le petit monde qui me suit ! Je vous ai manqué depuis la dernière analyse et mes petites capsules (une et deux) ? Bon, je sais que tous les habitué.e.s de la LH ne lisent pas cette chronique, mais bon. Après ces partiels et cette semaine PROJ103, j’ai enfin trouvé le temps de vous préparer une analyse aux petits oignons.


Analyse

Rentrons dans le vif du sujet. Aujourd’hui, pas d’attaque. Cette partie va être beaucoup plus stratégique et psychologique, il y a eu un tas d’imprécisions et d’erreurs de chaque côté qui auraient pu être évitées avec un tout petit bagage de compréhension de la position.

On va un petit peu évaluer la dangerosité d’une attaque, et surtout, on va comprendre pourquoi il ne faut ni garder son roi au centre quand la position s’emballe, ni manquer de mobilité quand on a une faiblesse notable en finale. Et oui, dans cette partie, il y aura une finale. Si, si!

psst… la prochaine partie est encore une partie stratégico-tactique d’attaque, et elle est déjà dans la boîte!

Contexte : deuxième partie homologuée de ma part en club, après une ronde de Nationale IV au dernier échiquier où j’ai fini par gagner malgré un coup illégal de la part de mon adversaire (partie non analysée car moins intéressante), je joue cette-fois ci en Critérium Cavalier, une compétition par équipes de 4 qui consiste à jouer contre une équipe dont la moyenne du classement Elo est similaire. La partie se joue en 1h30+30s par coup, avec un rajout de temps de 30m au 40ème coup.

Pour une meilleure expérience, comme d’habitude : https://lichess.org/study/1SqN72Mt/5OVcRVa0


Morale :

  1. Il ne faut pas lancer une attaque quand les tours ne sont pas connectées et que le roi est au centre et vulnérable à moyen terme. Il y a un risque important de contre-attaque.
  2. Une finale n’est jamais gagnée d’avance. Il faut bien identifier ses faiblesses et celles de son adversaire avant de formuler et d’appliquer un plan, qui peut être à côté de la plaque. Si possible, se concentrer (ça demande de bien dormir la veille!) et calculer toute la variante, surtout quand on a du temps.
  3. Ne jamais forcer quand c’est inutile. Il faut parfois accepter de faire nulle plutôt que d’espérer gagner dans une finale qui part mal.

Comme toujours, je vous remercie pour votre patience! Bonne semaine :)

Tedrhuyagonall